Actualités

Sorti major de l’École Nationale de la Magistrature en 1981 (promotion du juge Michel), il avait commencé une collection d’ordres de chevalerie et de médailles dès l’âge de dix ans, avec la passion de ces systèmes de récompense mais surtout des récipiendaires et des faits qui entrainent ces honneurs.

La collection de Bernard Borrel, grande de plus de six cents pièces, sera dispersée en deux ventes et s’articule autour de plusieurs grands axes :

Les ordres de chevalerie européens avec une prédilection pour les ordres espagnols, serbes ou portugais.

Les ordres de chevalerie et les médailles françaises avec une belle partie consacrée au premier ordre français : la Légion d’honneur de la Restauration (1815-1830) jusqu’à nos jours (Ve République), avec notamment de rares insignes de grand-croix d’époque Second Empire.

Les ordres ministériels et l’ordre national du mérite, qui remplace partiellement ces derniers, ne sont pas oubliés.

L’intérêt de la collection Borrel réside également dans les différentes variantes pour une même médaille. Ainsi à côté des médailles militaires de la IIIe République, on trouvera des modèles moins communs, et dont plus recherchés, notamment les fabrications dites « de Versailles » (qui auraient été fabriquées pour les troupes versaillaises ayant repris Paris en mai 1871) ou « des généraux » (correspondant à une fabrication de luxe, avec trophée en or).

Une partie importante de la collection est consacrée aux ordres des colonies et protectorats français, avec toujours une volonté d’exhaustivité.

Ainsi pour l’ordre du Nichan Iftikhar tunisien, le centre de l’insigne variant à travers le temps avec le monogramme du Bey régnant, ce sont des insignes reprenant toute l’histoire de l’ordre depuis le Second Empire jusqu’à l’indépendance que l’on retrouve ici.